Les nuits passés ensemble, les rires, les pleurs, les « j’en peux plus de cette relation. Faut que ça s’arrête », les angoisses, les insomnies, la douleur, puis le retour, attiré comme deux aimants, les explications, les engueulades, les « changes s’il te plait, je t’en supplie. Tu ne veux pas me faire souffrir mais tu le fais déjà », mes pleurs, tes peurs et tes pleures, nos compromis, les « j’aime être avec toi », tout ça ne fait qu’accroitre les sentiments que j’ai pour toi.
Les « je t’aime » me brulent les lèvres. Ils me brulent de plus en plus. Mais ils resteront et doivent rester enfermés. Car je ne suis pas légitime, je ne suis pas « ta copine », je suis tout comme. Mais mettre un mot sur une autre relation est trop dur pour toi. Alors j’accepte par amour, et quand tu me manques trop, je bois un peu trop puis je vais m’oublier dans les bras d’un autre.
Je t’aime même si je ne vois pas d’avenir avec toi. J’ai 22 ans et tu m’as appris à vivre au jour le jour, à lâcher prise. Mais les sentiments, eux ne disparaissent pas